triste vie pour les intellectuels
Je suis orpheline, j'ai perdu une partie de moi-même.
Comme toutes les femmes de mon âge, je suis partagée entre ma carrière professionnelle et mon désir de fonder une famille. Pour une femme normale, cette décision se résume en un choix. Pour moi, cela est plus compliqué de part ma dualité habituelle (mes fidèles lecteurs en ont la malheureuse habitude). Concrétement, une partie de moi, continue à vous servir, vous mes citoyens, mes lecteurs et la seconde partie de moi s'est désolidariser et est partie s'isoler en terres enneigées pour procréer.
Nulle doute désormais que ma productivité (certes limitées ces derniers temps) va encore en prendre un sacré coup. Pourtant le départ de la femme aux cheveux d'or, les affres de l'affreux nain à roulette, la toute impuissance de la reine mère, l'agitateur survolté au crâne chauve, la princesse aux cheveux bouclée, l'hamiral, le bouddha, musclor, l'ivrogne ... tout ces personnages, hauts en couleurs, auraient mérités encore plusieurs livres, voir encyclopédies.
Pour vous faire patienter mon retour en pleine entité, je vous remets dans les mains d'un confrère avec son dernier chef d'oeuvre : le psycho-sociologue Benjamin FAYARD et son best seller : "La propagation des maladies vénériennes dans un contexte professionnel" aux éditions FAYARD.